Dites OUI à la Vie !!!!

“Attends tranquillement le Seigneur, mon âme !” Psaume 62.5 TP

Daniel Coleman appelle la faculté d’attendre correctement “l’attitude princière” ! Elle exige d’avoir :

1- De l’humilité. “Comme les yeux des serviteurs se tournent vers leur maître... ainsi nos yeux se tournent vers le Seigneur” (Psaume 123.2). On raconte l’histoire de ce patient qui avait attendu tellement longtemps pour voir son médecin, qu’il lui envoya une facture pour son temps gaspillé ! Sérieusement, n’établissons-nous pas d’habitude une corrélation entre l’attente et le statut de la personne que l’on attend ? Les petites gens doivent attendre l’arrivée des personnes plus importantes. Les sages apprennent à attendre avec grâce. Attendre est un signe d’humilité : nous ne sommes pas les patrons, seulement les serviteurs. Attendre nous rappelle notre place de subalterne.

2- De la confiance. “Ne te fie pas à ta propre intelligence, mais place toute ta confiance dans le Seigneur” (Proverbes 3.5). Parmi les trapézistes, une relation de confiance doit s’établir entre l’artiste qui s’envole et celui qui le réceptionne. Une fois que le premier quitte son trapèze, il doit faire confiance à l’autre et s’attendre à être attrapé au bon moment. De même nous devons obéir à ce que Dieu nous demande de faire, puis savoir attendre qu’Il se manifeste, même si nous ne voyons pas toujours Sa main à l’oeuvre dans nos circonstances. C’est à de tels moments que notre foi s’approfondit et s’affermit.

3- De l’espoir. “Attends tranquillement le Seigneur, mon âme, car en Lui est tout mon espoir !” (Psaume 62.5 TP). Eugene Peterson a écrit : “Par la prière, nous nous rendons compte que Dieu ne cesse d’agir et que, lorsque les circonstances seront adéquates, lorsque les autres seront au bon endroit et que nos coeurs seront dans la bonne disposition, Il nous appellera à l’action. Attendre, dans la prière, l’appel de Dieu est une discipline qui nous apprend à refuser d’agir avant d’avoir reçu l’ordre divin.” Aujourd’hui, apprenez à attendre, avec la bonne disposition de cœur, que Dieu vous demande d’agir, C’est “l’attitude princière” du chrétien !

“Mon Père travaille depuis toujours, et Moi aussi, Je travaille.” Jean 5.17

Un voyageur de commerce en visite chez un client fut très surpris de découvrir un grand chien en train de vider les corbeilles à papier des bureaux. “Cela fait partie de l’emploi !’ lui déclara le chien avec bonne humeur ! Le commercial, sidéré, lui répondit : “Votre maître sait-il qu’il a l’immense privilège de posséder un chien capable de parler ?” “Oh non !” répliqua le chien, “Et ne lui dites rien, je vous en prie. S’il le savait, je devrais aussi répondre au téléphone !”

La Bible dit : “Le seul bonheur pour les êtres humains, c'est... de profiter des résultats de leur travail... C'est Dieu qui donne ce bonheur” (Ecclésiaste 2.24). Max Lucado a dit : “Avant de donner à Adam une femme ou un enfant, Dieu lui donna un emploi “dans le jardin d’Eden, pour le cultiver et pour le garder” (Genèse 2.15). Dieu considère le travail comme important dans la vie des humains au point d’y avoir consacré l’un des Dix Commandements. “Vous travaillerez pendant six jours, mais le septième jour, vous arrêterez de travailler...” (Exode 34.21).

Si nous mettons l’accent seulement sur le jour du repos, nous risquons de passer à côté du commandement qui est en fait de travailler. Votre travail compte aux yeux de Dieu et profite à la société. Les villes ont besoin de plombiers... Les nations ont besoin de soldats... Les réverbères s’éteignent parfois, les os se brisent parfois, les enfants ont besoin d’être éduqués et disciplinés, même ceux qui deviendront plus tard de nouveaux Caïn ! Quel que soit votre travail, vous imitez Dieu en le faisant, car Jésus a dit : “Mon Père travaille depuis toujours et Moi aussi Je travaille” (Jean 5.17).

Votre emploi occupe la moitié de votre vie. Ne devrait-il pas exalter Dieu ? Ces 35, 40 ou 50 heures par semaine, ne Lui appartiennent-elles pas aussi ? La Bible ne prône jamais de se “tuer” au travail comme pour oublier les souffrances de la vie, Dieu s’attend seulement à ce que les hommes et femmes valides s’occupent des jardins qu’Il leur confie. Servez-vous donc de vos talents (pour lesquels vous êtes unique), pour glorifier Dieu (la raison pour laquelle Il vous les a donnés), chaque jour de votre vie.

Donnez toujours le meilleur de vous-même

“Quel que soit votre travail, faites-le de tout votre coeur...” Colossiens 3;23

L’un des chefs-d’oeuvre de Michel-Ange est la sculpture de David. Il travailla sur ce projet avec tant de passion qu’il se coucha souvent sans enlever ses propres habits, de peur de gaspiller de précieuses minutes à se déshabiller et à se rhabiller ensuite ! Il ne cessait de mesurer et remesurer les blocs de marbre, cherchant à y découvrir la meilleure pose. Il faisait des centaines de sketches analysant chaque attitude, chaque mouvement, allant jusqu’à établir des dessins très précis sur chaque modèle dont il faisait la connaissance. Il testait ses idées dans des montages en cire à échelle réduite et ne prenait son marteau et son ciseau que lorsqu’il se sentait satisfait du résultat temporaire. Il envisagea les peintures du plafond de la chapelle Sixtine avec la même intensité créatrice. Couché sur des planches de bois à des angles invraisemblables, inspirant l’air étouffant du sommet de la voute, il souffrait d’inflammation des yeux et d’irritation de la peau dues à la poussière de chaux. Pendant quatre ans il souffrit l’agonie, suant et suffoquant à chaque coup de pinceau. Mais quel résultat !

Dr Martin Luther King a dit : “Si un homme est appelé à travailler comme balayeur des rues, il devrait le faire avec la même ferveur que Michel-Ange en train de peindre la chapelle Sixtine ou Beethoven en train de composer l’une de ses symphonies ou Shakespeare en train d’écrire l’une de ses pièces de théâtre. Il devrait balayer les rues avec tellement d’enthousiasme que tous les habitants du ciel et de la terre s’écrieraient : voilà un grand balayeur de rues qui accomplit son travail du mieux qu’il peut !” Si vous ne vous passionnez pas pour ce que vous faites en ce moment, cherchez ce qui pourrait vous motiver davantage. Ne concentrez pas vos efforts à accumuler de l’argent. Faites tout pour apporter une différence en ce monde. Survivre n’est pas le plus important, choisissez plutôt de vivre une vie qui signifie quelque chose. Paul nous donne la vraie raison qui devrait nous pousser à toujours donner le meilleur de nous-mêmes : “Faites plus que le strict minimum ! Faites votre travail quel qu’il soit, du mieux possible... Souvenez-vous qu’en fin de compte, votre Maître, c’est Christ !”

“Enlevez tout obstacle du chemin...” Esaïe 57.14

Afin d’accomplir correctement le plan que Dieu a prévu pour votre vie, vous devez affronter les défauts de votre caractère et les voir comme des obstacles sur votre chemin avant de les enlever l’un après l’autre. En voici 6 parmi les plus communs :

1- L’orgueil, orgueil spirituel, orgueil social... Dieu déteste toute forme d’orgueil. Sa Parole affirme : “considérez les autres comme supérieurs à vous-mêmes” (Philippiens 2.3). C’est l’orgueil qui fit tomber Satan de sa position de numéro 2 dans la hiérarchie céleste et c’est encore l’orgueil qui vous fera tomber si vous lui laissez la moindre place dans votre coeur.

2- Le manque d’assurance. Les gens qui manquent d’assurance n’osent jamais prendre des risques, ils se plaignent souvent de leur destinée, sans pourtant avoir le courage d’affronter les changements nécessaires, sans vouloir entreprendre quoi que ce soit pour s’en sortir. Ils préfèrent demeurer tranquilles dans leur petit confort. Comment se débarrasser de cet obstacle ? Faire un premier pas de foi, faire confiance à Dieu !

3- Une humeur changeante. Les gens qui en souffrent ressemblent au vent : vous ne savez jamais dans quelle direction ils se mettront soudain à souffler ! Vous ne pouvez guère leur faire confiance. Comment faire confiance à quelqu’un qui change sans cesse d’opinion et d’humeur ?

4- Le perfectionnisme. C’est le besoin, poussé jusqu’à l’obsession, de tout accomplir sans la moindre erreur. Mais c’est le meilleur moyen de tuer votre créativité et de faire fuir tout le monde loin de vous. Les perfectionnistes ne sont jamais sûrs d’eux-mêmes, comment pourraient-ils encourager les autres ?

5- Une sensibilité à fleur de peau. Les gens qui souffrent d’une sensibilité exacerbée passent leur temps à panser leurs blessures et à prendre soin d’eux-mêmes. Aussi sont-ils incapables de s’occuper des autres et de répondre à leurs besoins. L’ironie, c’est qu’ils se demandent sans cesse pourquoi ils sont si seuls !

6- Un esprit négatif. Il est difficile d’apprécier la compagnie de ceux qui voient tout en noir. Leur personnalité les pousse à tout refuser de la vie et la plupart des gens préfèrent les fuir comme la peste ! Reconnaissez-vous certains de ces obstacles sur votre chemin ? Si vous le faites, demandez à Dieu de vous aider à vous en débarrasser, puis retroussez vos manches et attelez-vous à la tâche !

Lamentations 3 verset 25 : L'Eternel est plein de bonté pour ceux qui ont confiance en lui, pour ceux qui se tournent vers lui ; il est bon d'attendre en silence la délivrance de l'Eternel.

A qui accordez-vous votre confiance ? Vers qui vous tournez-vous pour être conseillée avant de prendre une décision importante ou pour épancher votre cœur dans les temps difficiles ? La confiance en autrui se doit d'être testée et éprouvée, elle est souvent le fruit d'un investissement relationnel qui a demandé du temps. Qu'en est-il de votre confiance en Dieu ? Est-elle hésitante ou ferme. Sur quoi est-elle fondée ?

C'est en tant de crises que notre confiance en Dieu se manifeste. La bible nous relate l'attitude de deux hommes de Dieu. Moïse, poursuivi par les Egyptiens, manifeste sa confiance en Dieu par l'action. Il doit utiliser son bâton pour traverser la mer rouge avec le peuple d'Israël (exode 14 verset 16). Les ennemis du roi Ezéchias menacent de détruire la ville de Jérusalem et d'emmener le peuple en captivité. Quoique saisit de crainte, Ezéchias présente à Dieu la situation en toute simplicité dans la prière. Il lui demande d'intervenir et de manifester sa gloire. Par la suite, il obtient la victoire sur ses ennemis (2 Rois 19 verset 14 à 19).

Traversez-vous des temps difficiles ? Alors, c'est le moment d'exprimer votre confiance en votre Père Céleste dans la prière (Psaumes 27 verset 3). Il désire vous enseigner à travers chacune de vos expériences et vous accorder la sagesse d'agir ou d'attendre son intervention. Laissez Dieu prendre le contrôle de votre vie car sa fidélité est sans faille. Il est celui qui peut changer  les circonstances, au moment opportun (Daniel 2 verset 21). Il ne permettra pas que vous soyez éprouvée au-delà de vos forces. Au contraire, Il désire libérer dans votre cœur une joie et une foi grandissante en lui, tout en vous révélant l'étendue son amour pour vous (Psaumes 13 verset 6).

Dieu veut, en toute occasion, se glorifier dans votre vie et vous faire goûter à sa bonté. Mais pour cela, il vous demande de lui faire totalement confiance.

UNE RESOLUTION A PRENDRE : Je reprends courage ! Je ne subie plus les circonstances mais je m'en sers de tremplin pour prendre les bonnes décisions et grandir dans ma confiance en Dieu.

"Car un enfant nous est né, un fils nous est donné…". Esaïe 9.5

En réalité, Noël, c'est tous les jours de l'année. C'est là le cadeau sans prix que Dieu nous a fait en Jésus-Christ !

Chaque année, des milliards de personnes célèbrent Noël sans réellement en connaître la signification. Noël signifie naissance, la naissance du fils de Dieu envoyé sur terre pour sauver l'humanité !

Il n'est nullement question de payer quoi que ce soit pour accéder à la vie éternelle ; il suffit tout simplement d'accepter Christ dans sa vie ! "Dieu nous offre comme cadeau gratuit la vie éternelle en communion avec Jésus–Christ notre Seigneur" (Romains 6.23).

Saisissez cette période des fêtes, pour partager cette vérité à votre famille et à votre entourage ! Dites-leur à tous que Dieu les aime ! Qu'il les a tellement aimés "qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle" (Jean 3.16). 

Montrez-vous généreux comme Dieu l'a été avec vous ! Une chose est certaine : ce cadeau est d'une valeur inestimable !

Une prière pour aujourd'hui

Père, je te loue pour la grâce qui m'a été faite en Jésus-Christ. Permets-moi je te prie, de partager ton amour à tous ceux qui fêtent Noël sans toi. Amen.

“Ils lui offrirent des cadeaux...” Matthieu 2.11 L’histoire de Noël nous apprend :

1- Que Dieu, pour vous bénir, peut se servir de personnes que vous ne connaissez pas. Les mages n’étaient pas des Juifs dévots ni des chrétiens nés de nouveau, mais des “astronomes” perses ! Ne soyez pas trop sélectifs, vous risqueriez de limiter les bénédictions divines. Ouvrez au contraire votre coeur et vous découvrirez qu’Il est en train de tendre les mains vers vous à travers des gens des plus intéressants !

2- Que Dieu est prêt à protéger votre avenir. Joseph et Marie allaient bientôt devoir quitter leur pays et s’enfuir en Egypte. De quoi allaient-ils vivre ? De la vente de l’or, de l’encens et de la myrrhe qu’ils avaient reçus, des cadeaux que seuls les gens riches pouvaient se procurer. Si vous suivez la volonté de Dieu, Il pourvoira à tous vos besoins. Il peut le faire soit à travers votre emploi, soit grâce à la générosité des autres, mais Il ne manquera jamais de le faire, d’une manière ou d’une autre. Ne vous morfondez pas toutes les nuits, vous demandant comment vous arriverez à joindre les deux bouts. Le Psalmiste a dit : “J'ai été jeune et maintenant je suis vieux. Mais je n'ai jamais vu quelqu'un qui obéit à Dieu rester sans secours, je n'ai jamais vu ses enfants mendier leur nourriture” (Psaume 37.25).

3- Que Dieu est prêt à enfreindre ou reprogrammer les lois de Sa création afin de vous fournir l’aide dont vous avez besoin. “L’étoile les guida jusqu’à l’endroit où devait naître l’enfant.” Il n’existe pas d’autre exemple dans l’histoire du système solaire d’un événement similaire : Dieu se servit d’une étoile, comme nous pousserions un pion sur un échiquier, pour guider les mages vers la bonne destination. Tout cela parce qu’Il “réalise toutes choses conformément à ce qu'Il a décidé et voulu” (Ephésiens 1.11). Et l’histoire continue : “Ils entrèrent dans la maison et virent l'enfant avec sa mère, Marie. Ils se mirent à genoux pour adorer l'enfant ; puis ils ouvrirent leurs bagages et lui offrirent des cadeaux : de l'or, de l'encens et de la myrrhe”. Quelle histoire, n’est-ce pas ?  Quelle histoire !

”Tu dois aimer ton prochain...” Marc 12.31

Nous devrions éviter à tout prix les deux attitudes suivantes :

1- Vivre comme si notre vraie patrie était ici-bas, car la Bible nous dit que “notre patrie à nous est dans les cieux...” (Philippiens 3.20),

2- Vivre avec l’esprit constamment perdu dans les nuages au point d’oublier quel rôle nous devons jouer ici-bas. Le principe que Jésus a voulu nous enseigner, selon lequel nous sommes “le sel et la lumière” du monde, nous appelle à influencer le monde qui nous entoure et à illuminer, sous le regard des autres, le chemin qui mène vers le bien et vers Dieu. Si nous souhaitons vivre selon ce principe nous devons rechercher l’excellence dans tous nos rapports avec les autres, que ce soit chez nous, au travail, à l’école ou dans toute autre circonstance où nous entretenons des relations avec d’autres. Si nous faisons preuve de compassion et d’attention seulement envers ceux qui fréquentent la même église que nous, notre “sel” n’a aucune influence sur le monde et notre lumière n’éclaire pas les ténèbres avoisinantes. Le commandement que nous a légué Christ (“Tu dois aimer ton prochain...”) s’applique aussi à ceux que nous éviterions naturellement, ceux qui n’ont rien pour nous attirer. Et pour ce faire, la seule solution est de les considérer comme étant de grande valeur. Mais comment y parviendrez-vous ?

1- En les appréciant à leur juste valeur, en croyant en eux même quand ils sont désespérés d’eux-mêmes, en vous mettant à leur service même s’ils n’ont aucune envie de vous aider en retour, en les aimant avant même qu’ils ne fassent preuve d’amour envers vous, en étant généreux à leur égard, sans espérer d’eux quoi que ce soit.

2- En augmentant votre propre valeur à leurs yeux. Vous ne pourrez jamais leur offrir quelque chose que vous n’avez pas, aussi devez-vous vous développer et accroître votre propre valeur avant de pouvoir donner et guider les autres.

3- En apprenant à connaître ce qu’ils apprécient et qu’ils reconnaissent comme étant de grande valeur. Si vous ne vous intéressez qu’à vous-même, vous continuerez à ignorer ce qui se cache au fond de leur coeur. Ecoutez leur histoire, découvrez leurs rêves et leurs espoirs. Aidez-les à réussir sur leur chemin.

4- En faisant ce que Dieu considère comme important. Quel est le sens de votre vie ? En fin de compte, tout ici-bas disparaîtra en fumée, vous y compris ! Focalisez-vous donc sur ce qui vous survivra après votre passage sur cette terre !

“Si nous vivons par l'Esprit, marchons aussi par l'Esprit. ” Galates 5.25
Charles Spurgeon a dit : “Si nous ne recherchons pas le Seigneur, le diable saura, lui, nous trouver !” Et il a tôt fait de nous attraper pour peu que nous baissions la garde et que nous nous laissions aller. Si vous voulez vraiment vivre une vie qui honorera Dieu, lisez attentivement les lignes suivantes :

“Laissez le Saint-Esprit diriger votre nouvelle vie et vous n'obéirez plus aux désirs de votre propre nature pécheresse. Car notre propre nature aime toutes les formes du mal et s’abandonne à des désirs qui sont contraires à ceux de l'Esprit. L'Esprit, quant à Lui, fait naître en nous des aspirations qui s’opposent à celles de notre propre nature : ces deux forces luttent sans cesse l'une contre l'autre, de sorte que nos choix dans la vie sont toujours influencés par ce conflit intérieur.

Si vous décidez de suivre les désirs de votre nature pécheresse, votre vie ne produira que les fruits typiques du mal : l'immoralité, les pensées impures et l’attirance vers les plaisirs sexuels, toutes formes d’idolâtrie et d’attirance vers les activités démoniaques. Vous vous mettrez à haïr les autres, vous chercherez querelle à tout le monde, vous ferez preuve de jalousie, vous serez dominés par la colère et l’ambition la plus aveugle. Vous aimerez les divisions et les discussions qui s’enveniment et qui déchirent. Vous penserez toujours avoir raison. Vous envierez les autres, vous apprécierez les soirées trop arrosées, les orgies et autres activités déréglées...

Mais si l'Esprit Saint dirige votre vie, Il produira en vous des fruits d’un ordre très différent : l'amour, la joie, la paix, la patience, la bienveillance, la bonté, la fidélité, la douceur et la maîtrise de soi... Ceux qui appartiennent à Jésus-Christ ont cloué sur Sa croix les passions et les désirs de leur propre nature pécheresse. Si donc nous vivons aujourd’hui grâce à l’Esprit, laissons-nous aussi guider par l’Esprit dans chaque domaine de notre vie !” (Galates 5.16-25 TP). Et souvenez-vous que si nous prenons l’engagement de vivre un tel style de vie, Dieu sera là pour nous aider à chaque instant ! 

“Dieu est... un secours bien présent dans la détresse.” Psaume 46.1

Un ouvrier de 34 ans appelé Randy Reid était en train, ce jour-là, de souder une canalisation au sommet d’un château d’eau en construction dans la région de Chicago. Il venait de détacher son harnais de sécurité pour attraper un tuyau lorsqu’une cage métallique glissa près de lui et vint heurter l’échafaudage sur lequel il se tenait. Déséquilibré, Reid bascula en avant et tomba d’une hauteur de 30 mètres, droit dans un tas d’immondices, à deux pas d’un amas de pierres et de parpaings brisés. L’un de ses collègues s’empressa d’appeler le SAMU. Lorsque les infirmiers arrivèrent, Reid était parfaitement conscient, et voulait se lever, se plaignant seulement d’un mal de dos ! La chute n’avait pas privé Reid de son sens de l’humour : il conseilla aux ambulanciers qui le soulevaient de faire attention à ne pas le laisser tomber du haut du brancard ! Reid quitta l’hôpital le lendemain avec de simples contusions !

Nous ressemblons parfois à Randy Reid. Dieu amortit nos chutes de 30 mètres et pourtant nous n’osons pas Lui faire confiance quand il s’agit de franchir un petit obstacle de 60 centimètres ! Pécheurs, nous ne pouvons nous empêcher de commettre des péchés. Sensibles aux maladies, nous ne pouvons nous empêcher de souffrir. Mortels, nous devons mourir. Les pressions de la vie nous accablent. Les soucis nous donnent des ulcères. Les autres humains nous intimident. Les critiques nous irritent. Les maladies nous font peur. La mort nous hante... Quelle est la solution ? Nous réfugier près de Dieu, Lui qui est notre secours “bien présent dans la détresse”. Souvenez-vous des mots : “bien présent” ! Quand nous rencontrons des difficultés, nous avons tendance à nous sentir abandonnés de Dieu. Et pourtant, c’est alors qu’Il se soucie le plus de nous et veut nous manifester tout Son amour et Sa compassion. 

Même lorsque notre vue se brouille, même si nous ne comprenons plus rien, même si notre foi vacille, même si nous ne Le voyons pas clairement, Il est pourtant “bien présent dans la détresse” !